• Quel apport pour acheter une pharmacie ?

    Posséder un apport personnel est aujourd’hui souvent indispensable pour acheter une pharmacie.

    Vous souhaitez savoir quel montant peut être exigé par les banques pour vous accorder un prêt ? Nos experts vous aident à effectuer un achat d’officine dans les meilleures conditions.

    Quel apport prévoir pour l’achat d’une pharmacie ?

    Avoir des capitaux propres est très souvent indispensable pour acheter une pharmacie en contractant un prêt. Sur le marché actuel, l’apport personnel doit généralement représenter environ 20 % du prix d’achat pour que le dossier soit jugé pertinent par les organismes de crédit.

    Dans le cas d’une pharmacie vendue 1 million d’euros, il faudra donc apporter 200 000 euros de fonds propres pour être en mesure d’acheter l’officine.

    Si ce pourcentage est relativement stable, il peut varier en fonction des taux d’intérêt des banques, de la valorisation de l’officine et de ses caractéristiques intrinsèques – rentabilité, superficie, CA, patrimoine… Ainsi, il est possible que, dans certains cas, vous ayez à fournir un apport supérieur à 20 % du prix de vente.

    Achat d’officine de pharmacie : pourquoi se créer un apport ?

    Qu’il s’agisse d’une première acquisition ou d’un nouvel achat d’officine, cet apport personnel va être nécessaire pour couvrir :

    • Les frais de transaction ;
    • Les droits d’enregistrement ;
    • Une partie du prix de vente.

    Peut-on acheter une officine sans apport ?

    Certains repreneurs parviennent tout de même à acheter une pharmacie avec pas ou peu d’apport. Cela va généralement dépendre de l’officine en elle-même (prix très attractif) et du profil de l’acquéreur.

    Il existe par ailleurs plusieurs solutions pour acheter une pharmacie sans posséder d’importants capitaux propres.

    Ces « boosters d’apport » peuvent prendre la forme d’un prêt complémentaire (fourni par des groupements de pharmacie ou des grossistes) ou d’obligations. Il est également possible, pour certains acquéreurs, de s’associer avec un pharmacien investisseur.

    Quel que soit votre projet, il est recommandé de faire appel à un professionnel spécialisé dans l’achat et la vente d’officines.

    Notre cabinet peut vous accompagner dans votre projet d’achat de pharmacie dans les régions suivantes : Rhône Alpes , Bourgogne Franche Comté, soient les départements : Rhône, Ain, Isère, Loire, Drôme, Savoie, Haute Savoie, Ardèche, Saône et Loire, Côte d’Or , Yonne, Nièvre, Doubs, Jura,

  • Comment calculer le prix de vente d’une pharmacie ?

    Le calcul du prix de vente d’une pharmacie doit prendre en compte plusieurs données : taille de l’officine, localisation (implantation géographique, environnement médical, emplacement, urbanisme), EBE (Excédent Brut d’Exploitation), chiffre d’affaires.

    Nos experts vous aident à estimer le prix de cession de votre officine de pharmacie.

    Estimation du prix de vente de sa pharmacie avec l’EBE retraité

    Proposer un tarif cohérent par rapport au marché est indispensable pour vendre votre pharmacie au juste prix et pouvoir trouver rapidement des acquéreurs. Mais encore faut-il connaître la valeur réelle de votre officine !

    Jusqu’à récemment, le prix de vente d’une pharmacie se déterminait en pourcentage du chiffre d’affaires.

    Aujourd’hui, la valeur d’une officine est généralement calculée à partir de l’EBE (Excédent Brut d’Exploitation) retraité. Pour obtenir le prix de vente, on applique à l’EBE retraité de l’entreprise un coefficient multiplicateur régional (proposé annuellement par Interfimo).

    Comment calculer l’EBE retraité ?

    Pour obtenir l’EBE retraité, il convient d’ajouter à l’EBE la rémunération de gérance et de normaliser les charges. L’EBE retraité va mettre en évidence le fonctionnement normal de l’exploitation, c’est pourquoi il s’affirme comme un excellent indicateur de rentabilité.

    Il reste toutefois judicieux de comparer la valeur obtenue avec le pourcentage du chiffre d’affaire de l’officine, qui est encore une donnée pertinente dans de nombreux cas.

    Les autres critères à prendre en compte dans le calcul du prix de vente d’une pharmacie

    En plus de l’EBE et du chiffre d’affaires, d’autres critères peuvent influencer le prix de vente d’une pharmacie :

    • La taille de l’officine : comme pour tout bien immobilier, la superficie de la pharmacie va influer sur son prix de vente.
    • La localisation : les prix des pharmacies fluctuent fortement d’une ville à l’autre, mais aussi d’un secteur à l’autre au sein d’une même commune. Le coefficient appliqué à l’EBE retraité varie d’ailleurs selon les régions et leur niveau d’attractivité.
    • L’environnement du bien : population du quartier, concurrence, environnement médical, urbanisme, structure de la marge, état du local, équipe…

    Malgré l’importance de ces critères, gardez en tête que la loi de l’offre et de la demande reste toujours un facteur déterminant dans une transaction.

    Contactez les experts du cabinet Riberry Transactions pour réussir à calculer précisément le prix de vente de votre pharmacie en Savoie (73), Haute-Savoie (74), Rhône Alpes (69) et Bourgogne-Franche-Comté (27).

  • Quelles sont les étapes à franchir pour acheter une pharmacie ?

    L’achat d’une officine est une transaction réglementée comprenant des démarches juridiques, administratives et financières difficiles à appréhender seul : recherche d’une pharmacie à vendre répondant à ses exigences, signature de l’offre d’achat, demande de licence auprès de l’ARS ou déclaration d’exploitation à l’Ordre des pharmaciens, négociation auprès des banques…

    Les experts du cabinet Riberry font le point sur toutes les étapes indispensables d’un transfert d’officine.

    Achat de pharmacie : quelles sont les premières démarches à effectuer ?

    Tout projet d’achat de pharmacie passe par deux premières démarches indispensables à réaliser :

    • La recherche d’une officine correspondant à ses attentes – cette étape permet également de choisir un expert-comptable indépendant pour faire valider son plan de financement ;
    • L’étude approfondie de l’offre répondant à ses critères.

    Les futurs acquéreurs peuvent être aidés dans la réalisation de ces démarches par les experts d’un cabinet spécialisé dans l’achat/la vente d’officine qui leur feront bénéficier de leur expertise et de leur réseau.

    L’achat d’une officine de pharmacie étape par étape

    Signature de l’offre d’achat (avec choix du rédacteur indépendant) – Signature de l’acte de vente sous conditions suspensives

    Entre ces deux signatures, le pharmacien doit réaliser un certain nombre d’opérations :

    • Réalisation du dossier bancaire,
    • Prise de rendez-vous avec les organismes bancaires et les assurances,
    • Recherche de financements,
    • Négociations avec les organismes sélectionnés (conditions, garanties, frais bancaires…).

    Ces deux premières étapes sont généralement réalisées en 2 à 3 semaines. Il s’agit du délai nécessaire pour regrouper les pièces exigées, effectuer les différentes démarches et faire rédiger l’acte par un rédacteur indépendant.

    Signature de l’acte II ou attestation de levée des conditions suspensives conventionnelles (emprunt, éventuel certificat d’urbanisme) – Réalisation et dépôt du dossier à l’Ordre des pharmaciens

    Il faut compter 2 à 3 mois environ entre la signature de l’acte de vente sous conditions suspensives et le dépôt du dossier auprès de l’Ordre. Durant cette période, il convient de réserver l’inventoriste qui officiera pendant la cession, et de regrouper toutes les pièces du dossier. Il faut par ailleurs compter environ 1 mois entre le dépôt du dossier et la réunion de l’Ordre.

    Choix de la banque et de l’assurance – Dépôt de capital

    Cette étape, d’une durée d’environ 4 semaines minimum, permet à l’acquéreur de réaliser plusieurs démarches administratives et financières (ACRE/ARCE, choix des partenaires, travaux éventuels, transferts des contrats…).

    Réunion du Conseil de l’Ordre – Décision d’inscription – Réception du certificat d’inscription

    À la suite de la réunion du Conseil de l’Ordre, le certificat d’inscription est généralement délivré à l’acquéreur sous 8 jours.

    Envoi du certificat d’inscription et déclaration d’exploitation : envoi des formulaires CPAM et du formulaire CPS (le cas échéant)

    Cette étape comprend également les démarches auprès du greffe, l’inscription de la société au Registre du Commerce et des sociétés (RCS), l’ouverture d’un compte professionnel et un éventuel appel de fonds auprès de la banque.

    Signature de l’acte définitif – Inventaire de cession – Intervention du prestataire informatique

    Le montant définitif du stock est connu environ 10 jours après l’inventaire. Après la signature de l’acte final, deux formalités légales doivent être effectuées par l’acquéreur :

    • Pour la vente du fonds de commerce : les fonds sont séquestrés par un juriste entre 4 et 5 semaines pour donner aux créanciers le temps de se faire rembourser ;
    • Pour l’achat des parts de la société : le prix de la valeur des parts sociales est réajusté et payé lors de l’arrêté des comptes effectué par l’expert-comptable ; seul un séquestre contractuel est alors établi.

    Début d’exploitation

    Il faut compter environ 4 semaines entre la déclaration d’exploitation et le début réel de l’exploitation. Dès le commencement de l’activité, l’acquéreur doit se charger de la gestion des comptes au prorata (congés payés, loyers, etc.) et de la mise en place du paiement des stocks.

    Les experts Riberry Conseil vous proposent un accompagnement à chaque étape de votre projet d’achat de pharmacie.

  • À quoi s’engage pharmacien d’officine lorsqu’il adhère à un groupement ?

    Adhérer à un groupement de pharmacies procure aux pharmaciens adhérents de nombreux avantages, mais implique également un certain nombre d’engagements à respecter.

    Les experts de notre cabinet spécialisé dans la transaction d’officine font le point sur ces obligations.

    Qu’est-ce que ‘un groupement de pharmacies ?

    Les groupements de pharmacies sont des réseaux regroupant plusieurs pharmaciens à l’échelle régionale ou nationale.

    Proposant plusieurs services à leurs adhérents – offres de formation, conseils, plans d’actions personnalisés, avantages tarifaires, centrales d’achat, stocks communs, merchandising -, ces regroupements aident les pharmaciens à développer leur activité et à s’adapter aux évolutions du secteur.

    Groupement officinal : quelles obligations pour les pharmaciens adhérents ?

    Adhérer à un groupement officinal oblige également le pharmacien à respecter quelques engagements : les contrats de groupement sont des contrats d’adhésion pour lesquels les clauses d’engagement, déjà fixées et non négociables, doivent être respectées dans leur intégralité par le pharmacien qui adhère. Chaque groupement définit par ailleurs librement les obligations à respecter pour pouvoir continuer à être adhérent.

    Les critères d’engagement possibles

    Voici quelques exemples d’obligations que vous pouvez rencontrer si vous adhérez à un groupement :

    • Chiffre d’affaires minimum ;
    • Cotisation annuelle ;
    • Engagement exclusif ou, au contraire, possibilité d’adhérer à un autre groupement ;
    • Obligation de choisir le grossiste des pharmaciens du réseau ;
    • Obligation de faire appel au laboratoire de parapharmacie du groupement ;
    • Utilisation du système d’informatique commun ;
    • Temps minimum d’adhésion.

     

    Les obligations variant selon les groupements de pharmacie, il est impératif de se renseigner au préalable sur l’ensemble des conditions existantes avant de faire son choix.

    Le cabinet Riberry Conseil est chaque jour aux côtés des pharmaciens pour leur présenter les différentes modalités d’engagement existantes et les aider à réaliser tout leur projet (achat, vente, transfert, adhésion…) en régions Auvergne-Rhône-Alpes et Bourgogne-Franche-Comté (Jura, Savoie, Haute Savoie, Rhône, Isère, Ain, Drôme, Côte-d’Or, Saône et Loire, Loire, Nièvre, Yonne, Doubs …).

  • Comment se déroule la reprise d’une officine ?

    Bien que moins complexe qu’un projet de création, la reprise d’une pharmacie reste une transaction réglementée impliquant de nombreuses opérations parfois difficiles à réaliser soi-même. Découvrez avec les experts du cabinet Riberry Conseil les différentes étapes d’un transfert d’officine !

    Reprise d’une pharmacie : quelles sont les formalités légales ?

    Contrairement à un projet de création, la reprise d’une officine n’impose pas au pharmacien l’obtention d’une licence délivrée par l’Agence Régionale de Santé (ARS).

    Pour exercer, le repreneur doit toutefois effectuer une déclaration préalable de début d’exploitation auprès de l’Ordre des pharmaciens. Le conseil de l’Ordre va alors se charger de transmettre la demande à l’Agence Régionale de Santé (ARS).

    Cette demande doit impérativement être enregistrée par le pharmacien – la transaction va être effectuée sous la condition suspensive d’enregistrement de la déclaration.

    Pour exploiter son officine, le repreneur doit également :

    • S’inscrire au tableau de l’ordre des pharmaciens ;
    • Faire immatriculer sa pharmacie au Registre du Commerce et des Sociétés (RCS).

    Il est important de rappeler que l’achat d’une pharmacie est une transaction réglementée qui ne peut se faire qu’à certaines conditions :

    • Le repreneur doit être titulaire d’un diplôme d’Etat de docteur en pharmacie ;
    • Le repreneur doit justifier d’une expérience professionnelle de 6 mois minimum dans le secteur (stage de fin d’études compris) ;
    • Le repreneur doit remplir les conditions personnelles citées dans les articles L4221-1 et L5125-9 du CSP (nationalité française, moralité, diplôme enregistré…).

    Les grandes étapes du transfert d’officine

    Le cabinet Riberry Conseil vous propose un accompagnement professionnel dans toutes les étapes de votre projet d’achat de pharmacie en régions Auvergne-Rhône-Alpes et Bourgogne-Franche-Comté :

    • Signature de l’offre d’achat ;
    • Signature de l’acte de vente sous conditions suspensives ;
    • Signature de l’acte II ou attestation de levée des conditions suspensives conventionnelles ;
    • Réalisation et dépôt du dossier à l’Ordre des pharmaciens (au minimum 1 mois avant le conseil) ;
    • Choix de la banque et de l’assurance – Dépôt du capital ;
    • Réunion du conseil de l’Ordre – Décision d’inscription ;
    • Réception du certificat d’inscription et déclaration d’exploitation ;
    • Formalités d’inscription CPAM, société/K-bis ;
    • Signature de l’acte définitif avec inventaire de cession (réalisé par un inventoriste professionnel spécialiste des pharmacies).
  • Quels critères sont pris en compte dans le prix de vente d’une pharmacie ?

    Le prix de vente d’une pharmacie d’officine est corrélé à son chiffre d’affaires et plus encore à sa rentabilité, déterminée par l’EBE retraité (Excédent Brut d’Exploitation). Pour l’évaluer avec précision et discernement, il est aujourd’hui nécessaire de décortiquer en détails de nombreux éléments pour établir ce chiffre d’affaires et en déduire le prix d’une pharmacie à vendre. L’emplacement de l’officine, sa taille ou encore la présence de prescripteurs à proximité sont autant d’éléments qui rentrent en ligne de compte.

     

    Quels éléments pour calculer le chiffre d’affaires lors d’une cession d’officine ?

    Pour établir le prix de vente d’une officine de pharmacie, il est nécessaire d’analyser finement le chiffre d’affaires. Il doit tenir compte de nombreux éléments :

    • De l’existence de collectivités desservies (EHPAD, centre hospitalier, etc.) ;
    • De la proportion de produits chers qui peuvent gonfler virtuellement le chiffre d’affaires alors que la marge réalisée est faible. L’arrêté concernant la MDL (marge dégressive lissée) réduit la marge réalisée sur la tranche supérieure à 1930 € à 0% depuis le 01/01/2020 ;
    • Des prestations commerciales.

    Chaque transaction d’officine de pharmacie est un cas bien particulier.

    Une étude précise permet d’analyser d’autres critères essentiels à la valorisation d’une pharmacie à vendre. C’est le cas de son emplacement, critère directement lié à la zone de chalandise, à sa visibilité, à la présence d’un parking, mais aussi à la présence de prescripteurs à proximité…

    La taille de l’officine a son importance. Les nouvelles missions du pharmacien sont par exemple plus faciles à mettre en œuvre lorsqu’une grande équipe est à disposition du titulaire.

    Il existe aussi des disparités de valorisation du chiffre d’affaires des officines en fonction de la zone géographique.

     

    Quels prix de cession dans les régions Bourgogne-Franche-Comté et Auvergne- Rhône-Alpes ?

    A partir de l’analyse détaillée des éléments précédents, on peut exprimer le prix de cession d’une officine de pharmacie en pourcentage du chiffre d’affaires HT.

    En 2019, selon les statistiques Interfimo, les prix de cession en Bourgogne-Franche-Comté correspondent en moyenne à 68% du chiffre d’affaires et 74% en région Auvergne-Rhône-Alpes (contre 76% pour toute la France).

    Il est aussi possible d’exprimer ce prix de cession en multiple de l’EBE (excédent brut d’exploitation) retraité, c’est-à-dire avant rémunération et cotisations sociales des titulaires cédants. L’étude Interfimo évalue le prix de cession à 5,2 fois l’EBE retraité en Bourgogne-Franche-Comté, et à 5,8 fois l’EBE retraité en Auvergne-Rhône-Alpes (contre 6,2 x l’EBE pour la France).

     

    Le prix de cession par niveau de chiffre d’affaires correspond au rapport du prix de vente sur le chiffre d’affaires hors taxes (PV/CA HT).

    Exprimé en pourcentage, il révèle que la taille de l’officine est devenue un critère déterminant dans la valorisation des pharmacies.

    En 2019, les chiffres Interfimo quantifient un écart de 27% entre les officines de moins de 1200 K€ et celles de plus de 2400 K€ de chiffre d’affaires.

  • Quels sont les frais d’acquisition d’une officine ?

    Lors de l’achat d’une officine, on résume souvent les frais d’acquisition à une majoration de 10 à 11% en plus du prix de vente négocié. Droits de mutation, honoraires des différents intermédiaires, et frais divers sont à prendre en compte dans le calcul du coût d’acquisition lors d’une transaction d’officine.

     

    Droits de mutation : à combien s’élèvent-t-ils lors de l’achat d’une officine de pharmacie ?

    Si l’achat d’officine de pharmacie porte sur un fonds de commerce, les droits de mutation sont fonction de sa valeur :

    • De 23 000 € à 107 000 €, les droits de mutation s’élèvent à 3% mais peuvent être réduits à seulement 1% si le fonds de commerce est situé dans l’une des zones franches urbaines-territoires entrepreneurs (ZFU-TE), ou zones de revitalisation rurale (ZRR) ;
    • De 107 001 à 200 000 €, les droits de mutation s’élèvent à 3% ;
    • au-delà de 200 000 € , ils s’élèvent à 5%.

    Cependant, la cession d’officine peut être réalisée sous la forme de parts sociales de Selarl (Société d’exercice libéral à responsabilité limitée), les droits de mutation se montent alors à 3% de la valeur des parts, ou d’actions de Selas (Société d’exercice libéral à action simplifiée) et ils s’élèvent alors seulement à 0,1%.

     

    Rédaction d’actes : comment évaluer les frais de rédaction d’actes lors d’une transaction d’officine ?

    Les frais de rédaction d’actes, lors d’une opération d’achatvente de pharmacie, sont réalisés  par un avocat ou un notaire.

    Ces frais varient en fonction des régions, et représentent entre 1 et 2 % du prix de vente de la pharmacie. Ils s’appliquent sur la valorisation des immobilisations corporelles (terrain, construction, mobilier et matériel de livraison…) et incorporelles (fonds de commerce).

    Il existe également des frais divers comme la constitution de sociétés ou de holding et dont les coûts varient en fonction de leur complexité.

     

    Frais de négociation : à combien s’élèvent les honoraires du cabinet de transactions ?

    De la même manière que sont calculés les frais de rédaction d’actes, des honoraires de 4 à 5% correspondent à la rémunération du cabinet de transactions d’officine de pharmacie.

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    L’achat d’une officine ne s’improvise pas et demande expertise et savoir-faire. Le cabinet Riberry, spécialisé dans les transactions d’officine de pharmacie, vous aide à franchir les étapes de l’acquisition et à échafauder chacune des démarches légales de votre projet dans le Jura, la Savoie, la Haute-Savoie, la Côte-d’Or, le Rhône, l’Ain, l’Isère, la Saône-et-Loire, la Drôme, le Rhône-Alpes.

     

    Sources :

    https://www.service-public.fr/professionnels-entreprises/vosdroits/F32581

  • Quel est le rôle d’un cabinet spécialisé dans l’achat ou la vente d’officines ?

    La transaction d’officines, achat ou vente, est aujourd’hui un domaine particulièrement complexe à appréhender pour les pharmaciens. Ce contexte fait des cabinets spécialisés dans la transaction et la négociation des acteurs indispensables pour accompagner les professionnels dans leurs démarches administratives, fiscales, bancaires et juridiques.

    Pourquoi faire appel à un cabinet spécialisé dans la transaction d’officine ?

    Plusieurs évolutions récentes ont complexifié le marché de l’acquisition ou cession d’officines, rendant les opérations d’achat/vente plus compliquées à gérer, notamment en termes d’ingénierie juridique et financière. De manière générale, les transactions de pharmacies font appel à un ensemble de notions et de démarches qu’il n’est pas facile de gérer par soi-même, d’autant plus lorsqu’on débute dans la profession.

    Le premier rôle des cabinets spécialisés est d’accompagner les professionnels du secteur à chaque étape d’une transaction d’officine. Connaissant parfaitement les problématiques liées à l’achat ou vente de pharmacies, mais également par leur connaissance du secteur géographique les cabinets fournissent une aide déterminante aux acquéreurs et vendeurs pour concrétiser leur projet.

    L’accompagnement apporté par ces spécialistes de la transaction se traduit par la mise en place de solutions techniques concrètes, ainsi que par des conseils pratiques et théoriques englobant l’ensemble des besoins rencontrés par les acheteurs et vendeurs tout au long de leur projet d’acquisition ou de cession d’officines.

    Les cabinets experts en transaction : un rôle déterminant pour réussir l’achat ou la vente de pharmacie

    À travers leur accompagnement quotidien, les cabinets spécialisés en transaction d’officine s’affirment comme des partenaires privilégiés pour les pharmaciens. À l’écoute, ils sont en mesure d’éclairer de manière indépendante et objective  leurs clients dans toutes les étapes du projet pour acheter ou vendre un établissement, et de leur fournir plusieurs données chiffrées attestées, ainsi qu’une analyse rationnelle et objective complète.

    Pour ce faire, les conseillers en transaction entretiennent des relations privilégiées et ont  des liens solides avec les différents acteurs du marché : banques, notaires, avocats, experts-comptables, groupements de pharmacies, etc.

    Spécialisés depuis 20 ans dans la transaction d’officine, les experts du cabinet conseil Riberry accompagnent les professionnels dans leur projet d’achat ou de vente de pharmacie en Auvergne-Rhône-Alpes et Bourgogne-Franche-Comté : première installation, vente/réinstallation, départ à la retraite, regroupement/transfert, évaluation de fonds de commerce et parts de société, restructuration, coordination des différents acteurs, recherche de financement, démarches administratives, suivi après installation, etc.

  • Quel apport personnel prévoir pour une première installation en officine ?

    L’apport personnel constitue un élément fondamental de l’équilibre budgétaire d’un projet d’achat. Notre cabinet spécialisé dans la transaction de pharmacie vous aide à savoir quel apport prévoir pour assurer une première installation en officine.

    Première installation en officine : pourquoi et comment se constituer un apport ?

    L’apport reste aujourd’hui indispensable pour acheter une officine, qu’il s’agisse d’ailleurs d’une première acquisition ou non. Il est généralement admis qu’il doit représenter environ 20 % du prix d’achat en moyenne, qui est susceptible de varier en fonction des taux d’intérêts bancaires, de la valorisation des officines et des caractéristiques de la pharmacie (rentabilité, CA, patrimoine).

    Cet apport sert généralement à couvrir les frais de transaction, les droits d’enregistrement et une partie du prix de vente. Il peut être constitué par des fonds propres, mais également grâce à des mécanismes récents permettant aux primo-accédant d’acheter une officine avec peu d’apports personnels.

    Parmi les différentes solutions existantes pour remédier à une insuffisance d’apports, figurent les « boosters d’apport ». Il s’agit d’un  prêt complémentaire fourni par des groupements de pharmacies ou des grossistes. Ces boosters d’apport prévoient au maximum un doublement des fonds propres apportés, avec un plafond autour de 150 à 300 000 euros.

    D’autres options existent sur le marché pour renforcer ses fonds propres dans le cadre de l’achat d’une officine, comme s’associer avec un pharmacien, ou recourir à des sources de financement alternatives telles que les obligations convertibles.

    Comment estimer précisément vos besoins d’apports pour l’achat d’une pharmacie?

    Comme vu précédemment, il est possible d’estimer que la vente d’une officine réalisée dans les tarifs du marché nécessitera un apport de 20 % du prix de vente. Pour un dossier vendu environ 1 million d’euros, il faudra donc compter 200 000 euros de fonds propres pour être en mesure de réussir l’achat d’une pharmacie.

    Pour confirmer votre première estimation, il est toutefois indispensable de vous rapprocher d’un cabinet expert en transaction d’officine. Les professionnels du cabinet conseil  Riberry   accompagnent régulièrement les primo-accédant et leur proposent un prévisionnel capable de déterminer précisément l’apport nécessaire pour leur première installation.

  • Première installation en officine : quel endroit choisir ?

    Une première installation n’implique pas les mêmes enjeux de localisation que l’installation d’un pharmacien déjà titulaire. Nos spécialistes de la transaction font le point sur le choix de l’emplacement pour un premier achat de pharmacie.

    Quels sont les emplacements à privilégier pour sa première installation en officine ?

    Dans le cas d’une première installation, il n’est pas nécessaire de tout miser sur l’emplacement pour acheter une officine, ni de rechercher à tout prix l’endroit où vous rêvez d’habiter. Ceci, même si la situation reste un des critères déterminants pour votre réussite.

    Ne vous focalisez donc pas sur un quartier, une ville ou une région en particulier. Certains secteurs moins prisés par les pharmaciens déjà titulaires peuvent constituer de belles opportunités pour les primo-accédants.

    Cela est par exemple le cas pour les ZRR ou Zones de Revitalisation Rurale. Ne figurant pas parmi les premiers choix de lieu d’installation, ces emplacements peuvent pourtant être très avantageux pour une première installation : exonération de l’impôt sur les bénéfices pendant 8 ans et à 100 % les 5 premières années.

    Il reste donc important de garder en tête que peu d’emplacements sont totalement rédhibitoires dans le cas d’un premier achat d’officine. S’il est bien sûr nécessaire de tenir compte de la localisation, il est avant tout primordial d’étudier « l’affaire » en elle-même et son environnement pour réussir à faire un choix judicieux.